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Registres d'écrou des maisons d'arrêt de la Mayenne

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Base de données nominatives des registres d’écrou des maisons d’arrêt de Laval, Mayenne et Château-Gontier, de 1832 à 1908.

Base de données nominatives

Consulter la base nominative des registres d'écrou numérisés

 

Présentation de la base

Contenu de la base

Cette base contient les noms de plus de 40.000 personnes écrouées entre 1832 et 1908 dans les trois maisons d’arrêt de la Mayenne (Laval, Mayenne et Château-Gontier).

Elle a été constituée à partir du relevé exhaustif de 76 registres d’écrou conservés dans la série Y. C’est dans cette série que sont classées les archives des établissements pénitentiaires de 1800 à 1940.

Le répertoire de l’ensemble des archives de cette série Y a été publié par les Archives départementales sous le titre Prisons et prisonniers en Mayenne (1992, 239 pages). On s’y reportera utilement. L’auteur, Pascale Morne, a accompagné cet instrument de recherche d’une introduction historique sur l’organisation et le fonctionnement du système pénitentiaire en Mayenne, d’une bibliographie, d’un état des sources complémentaires, de plusieurs annexes (cartes et plans, listes chronologiques, etc.) et d’un index alphabétique.

Les documents

Les registres d’écrou étaient tenus dans tous les établissements pénitentiaires : maisons d’arrêt, mais aussi maisons de justice, maisons de correction, maisons de simple police, maisons militaires, etc. Les maisons d'arrêt recevaient les prévenus, c'est-à-dire les individus sous mandat d'arrêt ou de dépôt. Les maisons de justice , qui gardaient les accusés jusqu'à leur comparution devant les assises. Les maisons de correction , qui détenaient les condamnés à une peine maximale d'un an. En Mayenne, tous ces registres ont été numérisés et sont disponibles dans la salle de lecture. Les registres sont tenus de façon chronologique, dans l’ordre des mises sous écrou.

A quoi ressemble un registre d'écrou ?

Pour chaque prévenu, on trouve généralement :

  • des renseignements d’état civil : nom et prénoms, date et lieu de naissance, profession, noms des parents
  • le motif de son incarcération
  • la description des vêtements qu’il portait au moment de son incarcération
  • des renseignements anthropométriques, parfois extrêmement détaillés : taille, couleur des yeux, couleur des cheveux, etc., mais aussi, à certaines époques, dimensions du crâne, des oreilles et même des doigts
  • les caractéristiques physiques générales, et les marques particulières (notamment, description des tatouages)
  • la suite donnée à sa mise en détention

Les données qui ont été relevées

Outre le nom de la maison d’arrêt, la cote du registre, le n° matricule et le n° de la vue numérisée, les données suivantes ont été relevées:

  • date d’écrou
  • nom
  • prénoms
  • année de naissance ou âge : Les registres donnent l’une ou l’autre de ces informations, [rarement les deux] ; quand le registre donne l’année, l’âge calculé est affiché entre parenthèses ; quand le registre donne l’âge, c’est l’année déduite qui est restituée entre parenthèses.
  • état marital : Cette précision est donnée notamment pour les femmes, surtout quand le nom du conjoint est indiqué : mariée, veuve. On trouve aussi, plus rarement, « divorcé(e) » ou « séparé(e) ».
  • nom du conjoint
  • sexe
  • observations : Éventuelles remarques attachées à un nom, apportées par l’auteur du relevé.

Les auteurs des relevés

Une grande partie du dépouillement des registres a été effectuée par une dizaine de condamnés à des travaux d’intérêt général (T.I.G.), volontaires pour participer à ce type de travail sous le contrôle du SPIP (Service pénitentiaire d'insertion et de probation) de la Mayenne. Tous ont reçu une initiation à la paléographie du XIXe siècle. Leur travail a été complété par des agents du Conseil général de la Mayenne.